Après un diagnostic de cancer, chaque patient cherche à mettre toutes les chances de son côté pour éviter une récidive
Si les traitements médicaux et le suivi régulier restent essentiels, un facteur souvent sous-estimé joue un rôle majeur dans cette lutte : l’activité physique.
Chez ID SOLUTIONS, spécialiste de solutions pour la recherche et le diagnostic moléculaire, nous savons que la détection précoce est primordiale. Mais nous croyons aussi que soutenir les patients ne s’arrête pas au dépistage. Avoir un mode de vie actif après le cancer est essentiel pour guérir.
Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes
Les données scientifiques sont formelles : l’activité physique pratiquée après un diagnostic de cancer réduit significativement le risque de récidive. Les études internationales révèlent des résultats impressionnants :
- Cancer de la prostate : réduction moyenne de 57% du risque de récidive
- Cancer colorectal : diminution de 49% du risque de récidive
- Cancer du sein : baisse de 43% du risque de récidive
Au-delà de la prévention des récidives, l’activité physique post-diagnostic est associée à une réduction de la mortalité globale d’environ 40% pour ces trois types de cancer. Ces bénéfices sont observés même avec une activité modérée équivalent à 30 minutes de marche rapide, 5 fois par semaine.
Plus encourageant encore : augmenter progressivement son niveau d’activité physique après le diagnostic, même en partant d’un niveau faible, est associé à une réduction significative de la mortalité.
Comment l’activité physique agit-elle contre la récidive ?
Optimisation du métabolisme et réduction de la fatigue
L’activité physique régulière agit sur de nombreux mécanismes physiologiques qui contribuent à réduire le risque de récidive et à améliorer la tolérance aux traitements.
Elle améliore le métabolisme. Cela inclut une meilleure sensibilité à l’insuline et une régulation de la glycémie. Elle aide aussi à mieux utiliser les acides gras. En plus, elle favorise le maintien de la masse musculaire et de la densité osseuse.
Ces effets combinés préviennent la sarcopénie et les pertes fonctionnelles souvent observées pendant les traitements, et contribuent à une réduction durable de la fatigue liée au cancer.
Renforcement du système immunitaire et amélioration de la composition corporelle
En parallèle, l’exercice physique stimule le système immunitaire, augmente l’activité des cellules Natural Killer et des lymphocytes T, et oriente la réponse immunitaire vers un profil anti-inflammatoire. Cette modulation du terrain inflammatoire participe au maintien d’un environnement biologique défavorable à la progression tumorale.
Enfin, en améliorant la composition du corps et en réduisant la graisse, l’activité physique aide à mieux tolérer les traitements. Elle réduit la douleur et améliore la qualité de vie. Elle s’impose ainsi comme une thérapeutique non médicamenteuse efficace, démontrant une réduction de 20 à 40 % de la fatigue chronique selon les études, et favorisant une reprise d’autonomie physique et psychologique.
Un accompagnement professionnel et humain
Comme le souligne le Dr Jean-Marc Sène, médecin spécialisé en sport-santé :
« Un patient qui relève un défi sportif découvre des capacités mentales qu’il ne soupçonnait souvent pas. Les capacités mentales sont déterminantes dans la guérison. »
L’activité physique adaptée doit s’inscrire dans une démarche encadrée, pensée en complément du suivi médical. Des professionnels formés, comme les éducateurs en activité physique adaptée ou les structures telles que CAMI Sport & Cancer, proposent des programmes ajustés aux capacités et au profil de chaque patient.
Au-delà du mouvement, cet encadrement contribue à un meilleur équilibre psychologique et social, facteurs essentiels de la récupération globale.
Conclusion
Le cancer bouleverse les repères, mais l’activité physique aide à reprendre le contrôle. Marcher, respirer, bouger : autant de gestes simples qui participent à reconstruire la santé et la confiance. L’enjeu n’est pas la performance, mais la reconnexion avec son corps, guidée par des professionnels et soutenue par la science.
Chez ID SOLUTIONS, nous savons que chaque innovation compte dans la lutte contre le cancer. Notre expertise en diagnostic moléculaire vise à détecter la maladie au plus tôt, mais nous sommes convaincus que la prise en charge globale du patient inclut aussi l’accompagnement vers un mode de vie actif. Car derrière chaque test de dépistage, chaque analyse, il y a une personne qui mérite les meilleures chances de guérison et de vie sans récidive.
Le message est simple : bougez, dès que possible, autant que possible, et surtout, régulièrement. Même une activité modérée constitue un acquis considérable par rapport à l’état sédentaire. Parlez-en à votre équipe médicale, faites-vous accompagner si nécessaire, et donnez à votre corps les moyens de se défendre durablement contre la maladie.
Sources :
- Institut National du Cancer (INCa), « Bénéfices de l’activité physique pendant et après cancer », mars 2017
- CAMI Sport & Cancer
- La Santé en action n°445, septembre 2018
- Fondation ARC pour la recherche sur le cancer
